Farce fantastique pour salons,
demeures et sites patrimoniaux

Dans un lieu improbable – disons un cercle littéraire et artistique -, rassemblés autour d’un cocktail, acteurs et spectateurs se mêlent, brouillant ainsi la frontière entre le réel et l’imaginaire pour s’immerger ensemble dans un univers drolatique et fantastique où, à chaque instant, il est question de l’essentiel : la vie, l’amour, l’art, l’utilité sociale, la croyance. Un monde meilleur.

Longtemps resté secret et délaissé, Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov nous a livré une œuvre maintenant révélée et qui a pris tout son sens, délivrant une certaine réalité en vue de la changer.

Nous nous sommes promenés dans ses écrits exubérants, regards critiques sur la société, le monde de l’art et le pouvoir. Dans ses satires tragiques et désopilantes, nous avons collecté histoires, situations et personnages. Autant d’univers entre réalisme et fantastique où le froissement des robes, les clins d’œil amusés, le parfum de la vodka, le choc des verres, les regards, tous ces petits détails insignifiants comptent autant, sinon plus, que les mots. Dans ces microcosmes cinétiques, fluctuant au gré de la diversité des actions, des conversations, des entrées et sorties de personnages, l’absence de scène et de rapport frontal, l’image vidéo, l’espace de jeu protéiforme et la place du spectateur parmi les acteurs sont autant d’éléments qui font de cette création un objet artistique original. Une farce fantastique où l’invention est reine et l’acteur roi.

Simplement, vous ne savez pas ce que c’est que le théâtre. Il y a dans le monde quantité de machines, mais le théâtre est la plus compliquée de toutes.

Mikhaïl Boulgakov

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